Vous avez mal au dos en ce moment ? 9 français sur 10 assurent avoir déjà souffert de mal de dos ou de troubles similaires au travail. Les mauvaises sollicitations au travail sont considérées comme le moteur des maux de dos et autres troubles musculosquelettiques (TMS).
Découvrez quels sont facteurs de risque se cachent dans le quotidien de l'entreprise, quels groupes professionnels sont particulièrement menacés et ce à quoi vous devez faire attention lors de l'évaluation des risques. Nous vous présentons également 3 mesures de prévention éprouvées pour améliorer l'ergonomie et la santé du dos sur le lieu de travail.
Les troubles musculosquelettiques (TMS) sont causés en particulier par une mauvaise sollicitation physique au travail. Les douleurs cervicales et dorsales sont les symptômes les plus fréquents des TMS. Au niveau international, les TMS sont la première cause d'incapacité de travail et la deuxième cause de retraite anticipée.
Les troubles musculosquelettiques (TMS) provoquent chaque année environ :
Source : Assurance Maladie - année de référence 2017
Les maux de dos et autres troubles musculosquelettiques sont donc liés non seulement à d'énormes souffrances, mais aussi à des coûts élevés en raison de l'absentéisme, des pertes de production, des perturbations dans l'entreprise ou pour la rééducation. Une conception ergonomique du poste de travail apporte une contribution importante à la prévention des dommages sanitaires et économiques.
Dans certains groupes professionnels, le risque de souffrir du dos et d'autres troubles musculosquelettiques est nettement plus élevé. C'est notamment le cas des emplois dans lesquels les facteurs de stress liés au travail physique jouent un rôle significatif. Les ouvriers exerçant des métiers manuels ou industriels, mais aussi le secteur des services, sont particulièrement vulnérables.
Les maux de dos et les troubles musculosquelettiques apparaissent lorsque les mouvements, les postures ou la manipulation de charges deviennent trop unilatéraux, trop fréquents ou extrêmes. Parmi les mauvaises sollicitations physiques typiques, on trouve des conditions de travail ergonomiques défavorables telles que :
Soulever, porter, pousser ou tirer des charges lourdes sans moyens techniques.
Par exemple, en restant debout ou assis en permanence, en travaillant au-dessus du niveau des épaules, en s'accroupissant, en s'agenouillant, etc.
Activités impliquant des forces élevées ou agissant sur le corps (ex. grimper, marteler, percer)
Processus de travail et mouvements répétitifs, par exemple sur les postes de travail à la chaîne
La loi sur la protection du travail fournit la base juridique de l'obligation d'ergonomie sur le lieu de travail. Selon l'article L. 4121-1 du Code du travail, l'une des obligations générales de base de l'employeur est d'assurer la sécurité et la protection de la santé des employés au travail par des mesures de protection du travail.
L'article R4541-3 du Code du travail concrétise cela spécifiquement en ce qui concerne le levage, le transport, la traction ou la poussée manuelle de charges au travail. Il stipule que la manutention manuelle de charges doit être évitée ou réduite au maximum par l'utilisation d'équipements mécaniques appropriés.
Il faut d'abord identifier les facteurs de risque de troubles musculosquelettiques présents sur le lieu de travail. Cela se fait à l'aide d'un document unique d'évaluation des risques (DUER).
Pour déterminer les risques, vous pouvez par exemple utiliser les connaissances issues de la médecine préventive du travail, les prescriptions légales et les règles techniques, ainsi que les informations des organismes d'assurance accidents. Une visite du poste de travail ainsi que l'implication et l'interrogation des travailleurs sont également des sources d'information essentielles.
Il faut absolument en tenir compte : la seule présence d'activités pénibles ne dit rien sur leur potentiel de risque. Pour évaluer le risque de troubles musculosquelettiques tels que les maux de dos, il est nécessaire de toujours déterminer le niveau, la durée et la fréquence des contraintes physiques.
Des facteurs individuels tels que l'âge, le sexe, l'expérience et la condition physique peuvent également avoir une influence et doivent donc être pris en compte en plus dans l'analyse. Les connaissances acquises sur la nature et l'ampleur des risques doivent permettre de définir des mesures de prévention appropriées.
Le principe STOP s'applique à la définition des mesures de prévention :
S : Substitution
T : Mesures techniques
O : Mesures organisationnelles
P : Mesures relatives aux personnes
L'ordre d'énumération correspond également à l'ordre de priorité des mesures à prendre. Il convient tout d'abord de vérifier si les étapes de travail dangereuses pour le système musculosquelettique peuvent être remplacées par d'autres étapes de travail non dangereuses (substitution). Si les contraintes ne peuvent être évitées, elles doivent être réduites au minimum (principe de minimisation). Conformément au principe STOP de la Directive européenne de la santé et la sécurité au travail, les mesures techniques ont en principe la priorité sur les mesures organisationnelles ou personnelles. Il existe sur le marché de nombreuses possibilités techniques de prévention des troubles musculosquelettiques. Nous vous présentons ci-dessous 4 produits qui ont fait leurs preuves dans la pratique.
Les moyens auxiliaires pour le transport interne à l'entreprise réduisent au minimum l'utilisation de la force musculaire humaine et préviennent les maux de dos. Il s'agit notamment des chariots de transport, des diables de transport, des chariots à main ou des rouleurs de transport. Le levage de charges lourdes est facilité par des appareils tels que les transpalettes, les bras de grue ou les palans.
Il est important de le savoir : l'article R4541-3 du Code du travail exige en particulier l'utilisation d'équipements mécaniques afin de prévenir les risques liés à la manutention manuelle de charges.
La manipulation de substances dangereuses dans des fûts, des bouteilles de gaz ou d'autres récipients lourds n'expose pas seulement les travailleurs à des contraintes physiques. La manipulation manuelle comporte également des risques d'accident accrus. Les dommages qui en résultent pour le récipient peuvent entraîner une fuite incontrôlée de substances dangereuses. Lors du transport et de la manipulation de substances dangereuses, il convient donc d'utiliser exclusivement des équipements de travail spécialement conçus à cet effet.
DENIOS propose ici une gamme complète de produits spéciaux pour une intralogistique sûre des matières dangereuses :
Manipulation de fûts
Manutention de petits récipients
Manutention dans les entrepôts de produits dangereux
Manutention de bouteilles de gaz
Il est prouvé que la position debout prolongée et le travail sur un sol dur peuvent entraîner des lésions durables du dos. Les tapis ergonomiques (également appelés tapis antifatigue) permettent de réduire considérablement la charge de travail, par exemple aux postes de travail debout. Les tapis de travail ergonomiques sont composés de matériaux amortissants ou élastiques tels que la mousse de vinyle ou le caoutchouc d'une grande épaisseur et d'une surface structurée (par ex. rainures ou picots). Ainsi, les tapis ergonomiques amortissent les chocs lors des mouvements et encouragent des micromouvements et des stimulations musculaires bénéfiques en cas de station debout prolongée.
Les avantages pour les travailleurs :
Un autre moyen d'éviter les effets négatifs d'une position debout ou assise prolongée est de changer régulièrement de posture. En effet, c'est surtout la position permanente et unilatérale qui est nocive pour le dos et le système musculosquelettique. Il convient donc de rechercher une combinaison équilibrée entre la position debout, assise et la marche sur le lieu de travail. Des chaises et tabourets de travail devraient donc être mis à la disposition des travailleurs pour leur permettre de s'asseoir de manière ergonomique. L'achat d'un "assis-debout" peut également soulager sensiblement les activités en position debout dans l'atelier ou la production. Il est nettement plus haut qu'un tabouret de travail classique et permet à l'utilisateur de s'adosser de manière ergonomique à un poste de travail debout.
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